lundi 11 juillet 2016

Ouvrage collectif sous la direction de Kilien STENGEL, professeur certifié à l’Université François-Rabelais de Tours, docteur en sciences de l’information et la communication, membre associé aux équipes de recherches Ciméos (univ.Bourgogne) et Prim (univ.Tours) et Anne PARIZOT, maître de conférences HDR à l’Université de Reims Champagne-Ardenne où elle enseigne la communication, associée aux laboratoires Ciméos et Clesthia (université Paris III).


 
Discours culinaires et œnologiques, littérature gourmande, intitulés de recettes, argumentations des mets, structures des écrits culinaires, constructions des menus gastronomiques, voire analyses de marques commerciales,…Les belles lettres de la gastronomie française sont ici passées au crible par un collectif provenant de 8 pays d’Europe, composé d’une trentaine d’universitaires des sciences de l’information, de la communication, de la théorie et rhétorique littéraire, de la sémiologie, de la lexicologie et des langues, ainsi que quelques journalistes et auteurs. Passant de l’appellation d’un plat à l’écriture d’une carte de restaurant, de la publicité à la critique gastronomique, du récit au dialogue, de la métaphore à la métonymie, du langage assaisonné aux terminologies servies à la bonne franquette, les écrits culinaires et relectures de livres gourmands viennent ici souligner le rapport entre le manger et le parler. Les discours savoureux, et sans doute à savourer, empruntés aux divers champs sémantiques analysés dans cet ouvrage, vous sont ainsi proposés pour nourrir corps et esprit.






SOMMAIRE

Introduction, par Anne Parizot et Kilien Stengel                                          
Chapitre : Lieux et Acteurs                                                                
De la publicité : du goût à la langue, par Anne Parizot                            
A la bonne franquette, A la bonne fourchette, A la bonne blanquette…Les noms de restaurants, une savoureuse onomastique, par Pascal Lardellier     
La critique gastronomique ou l’art de faire goûter par les mots, par Audrey Moutat 
Un livre contre la faim : Les repues franches de Maistre François Villon et de ses compagnons, par Christopher Lucken                                             
« Il veut un gâteau » : Formes et fonctions du discours alimentaire dans le théâtre de Yasmina Reza, par Andrea Grewe                                   
Nourritures blanches et mets exotiques, par Nathalie Roelens                    
Manger (avec) l’étranger : politique de la commensalité, par Benjamin Boudou
Chapitre : Circulation et Transmission                                                       
Promenade dans un salon du livre de cuisine, des fourneaux à l’assiette : l’exemple de Festin d’Auteurs®, par Céline Lelièvre                                   
Des mots pour le dire, des mots pour le faire : les paroles de la transmission culinaire, par Ségolène Lefèvre
Le nez du vin en discours : des arômes et des mots, par Dominique Alvarez 
Entre le sel et le poisson : l’étymologie de la Meurette, par Marie-Claire Frédéric
Saveur des mets derrière les mots : vérité ou mensonge ? par Salsa Bertin
Chapitre : Savoirs et Instruments                                                       
Récit et dialogue chez Athénée de Naucratis, par Luciana Romeri    
De l’oubli des mets à l’éclat de l’entour. Réflexions sur les conditions sémiotiques de la mise en discours d’un repas, par Pierre Sadoulet       
Le Regimen Sanitatis Salernitanum : la « découverte » de la nourriture et de ses règles, par Paola Capone                                                                      
Quand le traducteur entre dans la cuisine des contes, par Iulia Corduş        
Les noms des plats dans le roman français du XIXe siècle, par Karin Becker 
Mots et mets : où comment mestoyer, affaire de goût, par Michèle Villemur                                                 
Le langage assaisonné : Remarques sur le rapport entre le manger et le parler dans la poétique et la rhétorique antiques, par Giovanni Lombardo     
Métaphore et métonymie dans les expressions du champ sémantique de la nourriture en espagnol, par Isabel Negro                                      
Pratiques, discours et représentation autour du café en France et en Allemagne, par Clémentine Hugol-Gential, Anne Parizot, Mariette Sicard, et Jean-Jacques Boutaud 
                                                                              
Chapitre : Catégorisation et Normalisation                                         
Qu’est-ce qu’un discours de dégustateur professionnel ? par Nadine Franjus-Adenis 
Les appellations de plats sur une carte de restaurant : succinctes ou détaillées, est-ce un parti pris ? Les évolutions des années 70 à nos jours, par Hélène Binet
La linguisticité du goût et la saveur dans les mots, par Rosalia Cavalieri  
Traduire les mots et le style de la dégustation du vin : approche traductologique, par Mickaël Mariaule                                                  
La place du culinaire dans le monde de l’écrit : entre excellence et humanisme, par Kilien Stengel                                                                      



CONTRIBUTEURS



Dominique ALVAREZ. Professeur certifié en hôtellerie-restauration, services - accueil, il est passionné par le domaine de la dégustation des vins. Après dix ans d’enseignement dans plusieurs lycées hôteliers à différents niveaux de classes, il est maintenant formateur à l’école supérieure du professorat et de l’éducation de Toulouse, Midi Pyrénées, école interne de l’université Toulouse 2 Jean Jaurès. Il prépare ses étudiants à un master enseignement et formation en hôtellerie restauration et notamment en didactique disciplinaire et en sommellerie. Doctorant en sciences de l’éducation et titulaire d’un master recherche en ingénierie et innovation didactique, ses recherches portent sur la didactique clinique de l’analyse sensorielle des vins. Diverses expériences en restauration traditionnelle et gastronomique lui permettent de poursuivre sa passion pour la sommellerie au travers d’associations professionnelles, sommeliers de Midi Pyrénées et sommeliers formateurs.



Karin BECKER enseigne la littérature française à l’Université de Münster (Allemagne). Elle a publié une thèse de doctorat sur la casuistique amoureuse du Moyen Âge et une thèse d’habilitation sur la gastronomie dans le roman du XIXe siècle. Elle a récemment publié Le dandysme littéraire en France au XIXe siècle (2010) ; Le lyrisme d’Eustache Deschamps : entre poésie et pragmatisme (2012) ; La pluie et le beau temps dans la littérature française (2012) ; Studia alimentorum 2003-2013. Une décennie de recherche  – A Decade of Research (Food & History 10.2, 2013) ; La brume et le brouillard dans la science, la littérature et les arts (avec O. Leplatre, 2014) ; et L’alimentation et le temps qu’il fait. Essen und Wetter. Food and Weather (avec V. Moriniaux et M. Tabeaud, 2015).



Salsa BERTIN est journaliste spécialisée dans le domaine de la culture et de l’art de vivre. Docteur ès lettres en littérature comparée. Spécialiste du fantastique et de la littérature populaire. Spécialiste de Michel Bernanos auquel elle a consacré une biographie littéraire (éditions de Paris) et une maîtrise sous la direction d'Antoine Compagnon. Aute ur de guide comme celui des Séjours spirituels en Europe, elle a écrit Et si on parlait du spiritisme ? (Presses de la Renaissance). Enseignante dans le supérieur, entre autre à la Faculté des Lettres de l'ICP. Journaliste spécialisée dans domaine de la gastronomie et du vin, elle collabore et a collaboré à divers médias, de Gault Millau en passant par Valeurs Actuelles. Chef de projet pour plusieurs magazines, elle est aussi rédactrice en chef de Culture Mag.



Hélène BINET. Diplômée d’une licence professionnelle Arts culinaires et arts de la table, option gastronomie française (Université ESTHUA Angers). Elle a suivi tout son cursus dans le domaine de l'hôtellerie-restauration. De l’expérience terrain, cette passionnée des métiers de la salle s’est ensuite tournée vers l’écriture. Après 6 ans au journal L’Hôtellerie Restauration, Hélène Binet est aujourd’hui journaliste free-lance spécialisée sur la restauration et la formation en CHR. Elle a créé Un œil en salle, un site dédié aux métiers de la salle – son sujet de ​​prédilection. Elle a sorti deux guides pratiques sur les concours en CHR pour les lycéens et les apprentis (mars 2016) et pour les professionnels (juin 2016) aux éditions Restauration 21. Enfin, elle sortira son premier ouvrage culinaire aux éditions Flammarion, en mars 2017.



Benjamin BOUDOU est docteur en science politique, et enseigne la théorie politique à Sciences Po. Après avoir été Fox Fellow à Yale University et post-doctorant au CERI, Il est actuellement visiting fellow à KU-Leuven. Spécialiste des questions touchant aux frontières de la démocratie, à la citoyenneté et à l’immigration, il publie prochainement Politique de l’hospitalité : une généalogie conceptuelle chez CNRS Editions. Il est rédacteur en chef de Raisons politiques



Jean-Jacques BOUTAUD est Professeur en Sciences de l’Information et de la Communication, à l’Université de Bourgogne (Dijon).  Il dirige l’équipe 3S (Sensoriel, Sensible, Symbolique) au sein de l’équipe  CIMEOS (EA4177). Il est par ailleurs co-responsable scientifique du Groupement d’Intérêt Public BVV (Bourgogne Vigne et Vin). Ses recherches, d’inspiration sémiotique,  portent sur les dimensions sensibles de la communication, tout particulièrement la communication alimentaire, l’innovation sensorielle et expérientielle. Parmi ses revues et ouvrages : Sémiotique et communication. Du signe au sens (1998) ; L’imaginaire de la table (2004), chez L’Harmattan (Paris), Le sens gourmand (2005, Jean-Paul Rocher, trad.. italienne, Il senso goloso, Edizioni, ETS,  2011), Scènes gourmandes (2006, Jean-Paul Rocher) ; Sémiotique ouverte. Itinéraires sémiotiques en communication, avec E. Veron (Hermès Lavoisier, 2007), Scénographies alimentaires (dir. Culture & Musées, Actes Sud, 2009) ; La médiatisation du culinaire (dir), Communication & Langages (juillet 2010) ; Un monde devenu food ? (Editions de l’Armençon, 2010) ;  Imaginaire alimentaire et gustatif (avec S. Dufour), ESSACHESS, Vol. 8, No 2 (16), 2015 ; Sémiotique, mode d’emploi (Le Bord de l’eau, 2015) ; Sensible et communication (ISTE, 2015) ; Cuisine du futur et alimentation de demain, avec K. Stengel (L’Harmattan, 2016).



Paola CAPONE, Professeure à la Faculté de Lettres et Philosophie au sein de l’Université de Salerno (Italie), enseigne l’Histoire de l’Art Moderne. Ses recherches portent sur les images de paysages à travers les gravures et l’iconographie de codes, conformément à la tradition du Circa instans (XIIe siècle), et, sur les textes imprimés qui portent sur la tradition ancienne de la médecine salernitaine. Elle a publié, entre autres, L’Art de vivre en bonne santé. Le Regimen Sanitatis Salernitatum et L’âge moderne, Guerini e Associati, Milan 2005. Elle est directrice des Archives Historiques de la « Botanique Salernitaine », organe de la ville de Salerno, fondé dans l’optique de recueillir et d’étudier les textes anciens de Salerno qui portent sur la domaine médico-botanique, et présents dans les bibliothèques européennes et américaines. Le matériel (photographies, diapositives et microfilms), patrimoine des Archives, est un autre sujet de recherche et d’expérimentation, permis grâce aux nouvelles technologies informatiques.



Rosalia CAVALIERI est professeure associée de “ Philosophie et théorie des langages”. Elle enseigne “Sémiotique” et “ Théorie des langues des signes” à l’Université de Messine (Italie). Elle a projeté et dirigé la collection “Cognitio”, collection  d’études sur les langages et les esprits, pour les Editori Riuniti University Press (Rome). Elle s’est occupée de philosophie de l’esprit et du langage à travers l’étude de pathologies du langage, en particulier, de l’aphasie et de la surdité. Depuis quelques années, ses recherches se penchent sur l’odorat et le goût, dans l’intention d’en mettre en relief et d’en apprécier le potentiel cognitif, orienté en particulier, vers  l’exaltation de leur dimension linguistique et de la façon dont ces sens influencent notre connaissance et nos comportements socio-émotionnels. Parmi ses plus récentes publications: E l’uomo inventò i sapori. Storia naturale del gusto, Il Mulino, Bologne, 2014; Gusto. L’intelligenza del palato, Laterza, Rome-Bari, 2011; Il naso intelligente. Che cosa ci dicono gli odori, Laterza, Rome-Bari, 2009.



Iulia Corduş est une chercheuse en traductologie, intéressée à la traduction de la terminologie gastronomique dans le discours littéraire. Elle est doctorante de l’Université « Ştefan cel Mare » de Suceava (Roumanie) et membre dans le comité de rédaction de la revue de spécialité Atelier de traduction. Pendant les cinq années de recherche dans le cadre du projet de recherche exploratoire Traduction culturelle et littérature(s) francophone(s) : histoire, critique, réception des traductions, elle a participé à de nombreux colloques internationaux, en publiant en même temps de nombreux articles dans des revues de spécialité. Elle a reçu une bourse de recherche de la part du gouvernement roumain pendant une année, en étudiant le lexique culinaire dans le contexte littéraire. Dans le dernier trimestre de l’année 2016, elle soutiendra sa thèse de doctorat, intitulée La traduction de la terminologie gastronomique dans le contexte littéraire.



Nadine FRANJUS-ADENIS a été pendant 10 ans la responsable des programmes de la Télévision de Toulouse avant de suivre des études d’œnologie. Diplômée œnologue en 2000, elle s’installe dans les Corbières pour créer son propre domaine sur le terroir de Boutenac et poursuit une activité de formation en dégustation. Elle succède ainsi à Pierre Casamayor pour l'enseignement de la dégustation professionnelle et la Géographie vitivinicole au DNO de Toulouse. Elle défend aussi bien les grands vins avec le Guide Hubert que les plus modestes sur le Blog du BIB. Son activité d'œnologue et de journaliste prend tout son sens avec la création, en 2006, de l'Université de la Vigne au Vin à Ferrals-les-Corbières. Chaque année, elle y organise un colloque sur un thème fondamental qui analyse l’évolution et l’actualité du Monde du Vin.

Marie-Claire FREDERIC. Sa formation en Histoire de l’Art n’a pas empêché Marie-Claire Frédéric de devenir journaliste culinaire, la gourmandise ayant été la plus forte. Elle collabore à plusieurs magazines culinaires et a publié une dizaine de livres aux éditions First. En 2008, elle crée le blog « Du miel et du sel » par lequel elle essaie de transmettre sa passion du bien-manger et du fait-maison. Elle s’intéresse à tout ce qui touche à la cuisine et la gastronomie, son histoire, sa géographie, sa relation avec les sociétés, la culture, les traditions populaires, et toutes les activités humaines. En 2014,  elle publie « Ni cru ni cuit » chez Alma Éditeur, qui retrace l’histoire et la civilisation des aliments fermentés. La même année, un nouveau blog du même titre vient apporter un complément d’informations historiques et pratiques  sur les aliments fermentés. Elle a publié en 2016 « Aliments fermentés, Aliments Santé », aux éditions Alternatives Gallimard, puis « Je mange des aliments fermentés et ça me fait du bien » chez Hachette.



Andrea GREWE est professeure de littérature française et italienne à l’Université d’Osnabrück où elle est membre de l’Interdisziplinäres Institut für Kulturgeschichte der Frühen Neuzeit. Ses recherches portent sur la littérature et la culture françaises du XVIIe siècle et la littérature et la culture italiennes du XXe siècle. Ses travaux concernent en particulier les études de genre (Marie-Madeleine de Lafayette, mécénat féminin, mémoires féminines), le théâtre classique (Molière, Corneille, Lesage, le drame pastoral) et moderne (Bernard-Marie Koltès, Yasmina Reza), le cinéma italien et français (avec R. Böhm et M. Zimmermann : Siècle classique et cinéma contemporain, Tübingen 2009) et le transfert culturel entre la France, l’Italie et l’Allemagne. 



Clémentine HUGOL-GENTIAL est Maître de Conférences en Sciences de l'Information et de la Communication (SIC) à l’Université de Bourgogne (Dijon), elle a soutenu en 2012 une thèse de doctorat sur les interactions sociales en contexte de restauration gastronomique thèse récompensée en 2013 par le prix du jeune chercheur de Lyon et publiée en 2015 chez l’Harmattan – Les mots et les mets au restaurant : une analyse linguistique de l’expérience gastronomique). Elle a rejoint le laboratoire CIMEOS et son équipe 3S en septembre 2014 pour continuer ses travaux en communication et représentation alimentaire et pour développer un axe portant sur l’alimentation-santé (projet ANR ALIMS – http://projet-alims.fr)



Pascal LARDELLIER est Professeur à l’Université de Bourgogne, chercheur au CIMEOS (EA 4177), responsable d’un Master 2 Recherche « Communication et médiations » (Dijon), et responsable scientifique du laboratoire Propedia (Groupe IGS, Paris). Il dirige la collection « Des Hauts et Débats », L’Harmattan. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, consacrés entre autres aux usages sociaux d’Internet, aux formes et fonctions des rites dans notre société, ou aux pseudosciences de la communication. Sur des questions liées à des problématiques alimentaires, il a publié Opéra bouffe. Une anthropologie gourmande de nos modes alimentaires (EMS, 2011) ouvrage actualisé et réédité en 2013, sous le titre Risques, rites et plaisirs alimentaires (EMS).



Ségolène LEFEVRE a poursuivi des études d’histoire et d’histoire de l’art jusqu’à la préparation d’une thèse de doctorat sur les origines du vin en Asie Mineure grecque. Très intéressée par le vin et la nourriture replacés dans leurs contextes historique, culturel, social et économique, elle anime depuis 2005 le blog « Boire et manger, quelle histoire ! » (segolene.ampelogos.com). Elle a publié  « Les femmes & l’amour du vin » en 2009 et « Le goût des légumes » en 2011, tous deux aux éditions Féret et « Le vin dans la cuisine » en 2016 aux éditions Confluences. Elle donne également des conférences, écrit des articles et a participé à des émissions de radio et de télévision.



Céline Lelièvre est agrégée de Lettres Classiques. Professeur, formatrice et chargée de missions d’inspection, elle enseigne dans l’académie de Limoges. Elle habite en Corrèze avec sa famille. Petite-fille de cuisinière professionnelle, elle a toujours manifesté beaucoup d’intérêt pour la création culinaire, et passe beaucoup de temps derrière ses fourneaux. Passionnée de littérature, elle se lance en 2011 avec un petit groupe motivé dans l’aventure d’un salon du livre de cuisine Festin d’Auteurs, qui se tient en biennale à Beynat, en Corrèze. C’est l’unique salon du Limousin en son genre, dont elle est devenue la présidente. Elle travaille en collaboration avec Kilien Stengel, l’un des premiers à avoir cru en ce projet.



Giovanni LOMBARDO enseigne l’Esthétique à l’Université de Messine (Italie). Ses recherches portent surtout sur l’esthétique et la rhétorique antiques. Il a traduit en italien et commenté le Traité du Style de Démétrios (Demetrio, Lo Stile, Aesthetica ed., Palerme 1999) et le Traité du Sublime de Longin (Ps. Longino Il Sublime, Aesthetica ed., Palerme 2007). Parmi ses publications: L’estetica antica (Il Mulino, Bologne 2002), La pietra di Eraclea. Tre saggi sulla poetica antica (Quodlibet, Macerata 2006), L’esthétique antique en 50 questions (Klincksieck, Paris 2011), Tra poesia e physiología. Il sublime e la scienza della natura (Mucchi, Modène 2011).



Christopher LUCKEN, Spécialiste en littérature française du Moyen Âge. Maître de conférences à l'Université Paris 8 et chargé de cours à l'Université de Genève. Co-rédacteur en chef de la revue Médiévales. A publié divers ouvrages collectifs et des articles sur différents auteurs ou divers sujets, en particulier sur Richard de Fournival, Charles d'Orléans, la Chanson de Roland, le Roman de la Rose, la poésie lyrique et les récits exemplaires.



Mickaël MARIAULE est traducteur anglais-français spécialisé dans les domaines viti-vinicole et culinaire. Il est Maître de Conférences à l’Université de Lille 3 où il enseigne la traduction et la traductologie en licence d’anglais ainsi qu’en Master de traduction. Il est  l’auteur de nombreux articles et ouvrages de traduction dont La traduction anglais-français. Manuel de traductologie pratique (De Boeck, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, 2015) ainsi que l’Oenolexique. Les 10.000 mots du vin de A à Z (Féret, 2013). Dictionnaire bilingue de référence pour tout professionnel du vin, il a été très bien accueilli par la critique et a obtenu des prix nationaux et internationaux.

Audrey MOUTAT est Maître de conférences à l’Université de Limoges où elle enseigne la sémiotique et la communication dans le champ des médias numériques. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur la sémiotique de la perception à laquelle elle a consacré son ouvrage Du sensible à l’intelligible. Pour une sémiotique de la perception (Lambert-Lucas, 2015). Elle a notamment publié différents articles sur la mise en discours des perceptions olfacto-gustatives dans les commentaires de dégustation des vins et dans les critiques culinaires médiatisées ou encore sur les scénographies gourmandes des mets sur les packagings ou dans l’assiette. Ses préoccupations scientifiques s’étendent actuellement aux dispositifs de médiation et de la médiatisation du sensible à travers différents objets, tels que les textes, la photographie, la peinture ou encore l’art numérique. Elle est également secrétaire adjointe de l’Association Française de Sémiotique (AFS).



Isabel NEGRO est enseignante-chercheuse en anglais à la Faculté de Sciences Économiques de l’Université Complutense de Madrid (Espagne). Elle est diplômée d’une maîtrise en philologie anglaise et française et d’un doctorat en philologie anglaise. Elle a publié de nombreux articles à niveau international (Journal of French Language Studies, Cahiers de Lexicologie, Metaphor and the Social World, Bulletin of Hispanic Studies, English Studies, etc.) et a participé à une dizaine d’ouvrages. Ses travaux de recherche sont centrés sur la sémantique cognitive, les langues à fins spécifiques, la lexicologie comparative et la traduction.



Anne PARIZOT est maître de conférences HDR à l’Université de Reims Champagne-Ardenne où elle enseigne la communication et est chercheure associée aux laboratoires Cimeos (4177), université de Bourgogne et Clesthia (7345), université de Paris III. Titulaire d’un doctorat en sciences du langage et d’une HDR en SIC, ses travaux favorisent la transdisciplinarité (linguistique, terminologie, sémiotique et sémantique). Ses recherches portent sur ce qui fait sens au sein de la société, à l’intérieur de champs discursifs variés. Elle s’intéresse à la communication des entreprises et organisations, à laquelle elle a consacré un ouvrage Le Bibendum Michelin et ses Bibs : mystère d’un ministère d’un totem sans tabou, (L’Harmattan, Collection Des Hauts et débats). Elle a également publié différents articles sur les problématiques alimentaires en relation avec les interactions, la médiation ou encore la transmission. Les mises en scène, les mises en discours de la construction d’une architecture gourmande qui s’étend aux relations sociales, les dimensions esthétiques et éthiques qui traversent la société sont des thématiques qui lui sont chères. anne.parizot@univ-reims.fr



Nathalie ROELENS est professeur de théorie littéraire à l’Université du Luxembourg et membre de l’Unité de Recherche « Identités, Politiques, Sociétés, Espaces » ou elle dirige le centre MIS (Multilingualism and Intercultural Studies). Ses travaux récents s’inscrivent dans le domaine de la littérature de voyage, de la géocritique et de la sémiotique urbaine. Elle est membre de l’Association Internationale Word & Image Studies, de l’Association Internationale de Sémiotique et du groupe de recherche européen LEA ! « Lire en Europe Aujourd’hui ». Elle a publié entre autres Le lec­teur, ce voyeur absolu (1998) et dirigé ou codirigé les recueils Jacques Derrida et l’esthétique (2000), Homo orthopedicus (2001), Limaginaire de l’écran (2004), Lire, écrire, pratiquer la ville (2016), ainsi que le numéro « L’intermédialité visuelle »  de la revue Visible (2007). Sa dernière monographie, publiée chez Kimé, s’intitule Éloge du dépaysement. Du voyage au tourisme (2015).



Luciana ROMERI. Après une maîtrise en Philosophie, un doctorat en Histoire et civilisations, et un post-doctorat en Philosophie antique, depuis 2004 elle est maître de conférences en Langue et littérature grecques à l'Université de Caen et, pour la recherche, rattachée au Centre Michel de Boüard. Depuis sa thèse, soutenue en 1999 et publiée en 2002 (Philosophes entre mots et mets. Plutarque, Lucien et Athénée autour de la table de Platon), consacrée à l'étude de la relation entre parole et nourriture dans les textes grecs mettant en scène des banquets d'érudits, une bonne partie de ses recherches concerne Athénée de Naucratis (IIe siècle apr. J.C.). Dans ses textes, elle vise notamment à montrer la portée théorique de son ouvrage encyclopédique (Déipnosophistes), par delà l'impression d'éclatement et dispersion qu'il peut donner en raison du grand nombre de citations qu'il présente. Parallèlement à Athénée, c'est l'ensemble de la littérature conviviale grecque qui est au cœur de sa recherche, notamment du point de vue de la relation entre savoir et banquet. Ses toutes dernières publications illustrent ce double intérêt : « Luxe ou sobriété ? L'érudition comme solution », dans C. Grandjean, A. Heller et J. Peigney (éd.), À la table des rois. Luxe et pouvoir dans l’œuvre d'Athénée, Coll. Tables des Hommes, Presses Universitaires François-Rabelais, 2013, p. 23-37 ; « Citation et recontextualisation. Le cas des philosophes et des historiens chez Athénée de Naucratis », Kentron 30 (2014), p. 17-32 ; « Banquet et savoir en Grèce ancienne », L'Emoi de l'Histoire ; numéro thématique : Le banquet à travers les âges, (2015), p. 49-80 et le «  Le Banquet de Xénophon et le Banquet de Platon : convergences et divergences » ; Kentron 31 (2015), p. 75-90



Pierre SADOULET a passé l’agrégation de grammaire en 1972. Il a soutenu une thèse de troisième cycle en 1980 à l’Université de Lyon II. Après des années en collège et lycée, arrivé à Montpellier, il découvre à la fois la théorie praxématique et la sémiotique greimassienne. Nommé en 1992 à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, il mène des travaux d’analyse sémiotique, en particulier sur le livre d’artiste. Parallèlement, il trouve des collaborations avec la Comédie de Saint-Etienne qui aboutissent à la création d’une licence de Lettres modernes spécifique pour les élèves de l’école supérieure de la Comédie, en collaboration avec l’ENS de Lyon. En 2009, il soutient une habilitation sous la direction de Louis Panier qui défend une synthèse entre la linguistique praxématique et une sémiotique éclectique qui donne autant de place à la sémiotique Peircienne qu’à la sémiotique française, notamment dans ses derniers développements.



Mariette SICARD est Chef de projet Innovation au sein du Groupe Seb. Titulaire d’un doctorat en science des aliments et d’un master en psychologie cognitive et en analyse sensorielle, elle mène des recherches sur les perceptions, émotions et sur les pratiques alimentaires. Ses travaux portent notamment sur l’utilisation en cuisine des technologies du digitale et des objets connectés et leur impact sur les comportements alimentaires. Mariette a contribué projet investissement d’avenir Open Food System et  coordonne aujourd’hui le projet Cook2Health et participe activement à la communauté de l’innovation en santé de l’EIT HEATLH



Kilien STENGEL. Après une carrière en restauration étoilée Michelin dans la chaîne Relais & Châteaux, Kilien Stengel, fut hôtelier-restaurateur, auditeur qualité pour le ministère du Tourisme, professeur de gastronomie en écoles hôtelières et CFA pendant dix ans, chargé d’inspection d’apprentissage du ministère de l’Éducation nationale, puis affecté depuis 2008 à l’Université de Tours au sein de l’Institut d’histoire et des cultures de l’alimentation, dans le cadre du projet Tours-Cité de la gastronomie. Après un CAP serveur, une mention complémentaire sommelier, un BTS, un master de management (ESTHUA Angers), il est docteur en sciences de l’information et la communication et membre associé aux équipes de recherche CIMEOS EA 4177 (univ-Bougogne) et PRIM (univ-Tours). Ses travaux portent sur le cognitif (modes de transmission de savoirs et savoir-faire en milieux scolaires et professionnels), sur le sensible (rapports entre le sensoriel, conceptuel, relationnel, expérientiel et identitaire), et sur les paradigmes (représentation, théâtralisation et culturalisation de la qualité). Il est également auteur de plusieurs ouvrages portant sur la gastronomie, l’alimentation, le vin et le fait culinaire. kilien.stengel@univ-tours.fr



Michèle VILLEMUR est journaliste indépendante, conférencière et auteure d’une trentaine d’ouvrages culinaires, parmi lesquels : Plats Canailles, Bons pains petits festins et la Pièce du boucher (Aubanel - Ateliers Lamartinière). Après A la table de Marie-Antoinette (Plon 2014) - un livre de cuisine qui a obtenu le logo officiel du château de Versailles, un prix Cookbook Edouard Cointreau et le Coup de cœur des libraires français-, elle publie : Conversations gourmandes avec Madame de Pompadour (Cherche-Midi, 2016). Passionnée d’histoire de France, de cuisine, de voyages aux quatre coins de la planète (elle fut épouse d’un diplomate français pendant vingt-cinq ans), Michèle s’intéresse surtout très simplement au quotidien de ceux et de celles qui donnent vie à nos produits ; qu'ils soient agriculteurs ou éleveurs. Pour preuve, son livre : Cœurs de vies, Corps de fermes aux éditions Campagne et compagnie. Michèle est depuis sa tendre enfance, une femme de lettres généreuse et tournée vers autrui. Ce n’est donc pas pour rien si elle a été faite Chevalier des Arts et des lettres ainsi que du Mérite agricole.